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Foumbouni Ngomé
lundi 7 septembre 2015 

                                                 
 
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tribune libre 

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Conseils d'un enfant sorcier de la rue, pour réussir sa vie aux Comores 

Je suis un enfant de la rue, considéré comme sorcier, personne hors norme. On peut se demander pourquoi la société Comorienne adopte une telle attitude envers moi et ceux qui sont comme moi ? Pourquoi la société, le gouvernement Comorien ne cherchent pas à comprendre l'exclusion sociale qui caractérise ma vie, notre vie. Pourquoi la société ne me scolarise pas? Sorcier que je suis, aujourd'hui, j'ai décidé d'apporter main forte à cette société malade et aider les vrais monstres de ma vie, nos ministre, nos politiques..., et surtout nos fameux élus députés.
Mon aide, ce texte, présentent les réflexion d'un enseignant de la rue sur le conseil d'école de l'assemblé. A vous, future, politique et malheureux député de l'union de Comores de lire mes conseils avec beaucoup d'attention.

Si jamais vous ne comprenez pas mon message, idiots que vous êtes, ne vous en faites pas; optez à regarder la vidéo ci-dessous pour bien comprendre la vie d'un sorcier de la rue, bande des salauds.

A vous, politiciens, ministre et surtout députés bonne chance:

Règle de base numéro 1.
vous allez dans une session à l'assemblé pour être d'accord avec le gouvernement, faites comme si tout vient du haut.
Attention ! Vous n'aurez  aucune raison de manifester  le moindre désaccord, c'est très mal vu.
Si jamais, vous voulez être en désaccord avec une loi, un ministre  afin de vous rallier à la majorité présidentiel, dans ce cas-là vous direz : «  je suis tout à fait d'accord avec ce qu'il vient de dire l'intervenant précédent, simplement comme il a manqué de temps, il n'a pas pu revenir sur cette notion qui me parait essentiel » ; et là, Krak krak krak , l'intervenant précédent tombe au plus bas:  Vous avez gagné 10 points ,et dans ce cas vous pouvez Commencer à penser à la société « MAMWE » déjà.

Règle numéro 2. 
Vous aurez différents débat à l'assemblé national.
Imaginez un débat sur la privatisation de la société d'électricité et d'eau de Comores  (MAMWE). Cela concerne l'énergie,  les habitants, la vie quoi… !  Dans ce cas de figure, Vous allez intervenir de cette façon, et vous direz : « Au fond Mesdames et Messieurs, on peut se demander si la question de la corruption à la MAMWE est un problème de délinquance. Est-ce que ce ne serait pas plus profondément une question de nature culturelle ? »   
Imaginez le même débat avec la société de télécommunication (Télécom). Dans ce dernier cas, vous direz : « «Au fond Mesdames et Messieurs on peut se demander  si la question de détournement du bien publique est une question culturelle. Est-ce que ce ne serait pas un problème d'éducation ? »  Vous voyez, ça marche très bien !!!

Règle numéro 3.
Vous aurez besoins d'utiliser des concepts et des mots qui ne veulent strictement rien dire, mais qui donne l'impression de dire quelque chose. Pour l'amour de vous, malheureux élus, je vous ai préparé une communication à 20 mots, et c'est pour le besoins du peuple mouton. Faites-moi confiance, quand vous allez prendre la parole pour la 1ère fois, prononcez ce discours qui vous amènera à l'hydrocarbure,... à l'enfer.
Vous direz : "Mesdames et Messieurs, Monsieur le président de l'assemblé, je voudrais revenir  sur le temps qui m'était imparti sur une notion qui moi, me parait essentielle. Et cette notion, c'est la notion évidement des enfants que je voudrais mettre avec cet autre concepts qui est celui des acteurs. Si nous voulons considérer  les enfants comme des acteurs, c'est-à-dire réaliser avec eux un authentique diagnostic partagé  qui prennent vraiment en compte notre dimension culturelle, alors à l'heure de décentralisation, ce que nous appelons encore citoyenneté, doit nécessairement s'inscrire dans une proximité, parce que la question démocratique est tout entière contenu aujourd'hui dans celle de  la préservation du lien social et à l'heure de la mondialisation, c'est désormais l'espace du local qui est l'espace du partenariat que nous devons tisser de solidarité avec nos enfants. Faute de quoi, faute de quoi, lorsque nous demandons aux responsable de faire un projet, et bien, il n'y aurait à l'issue de ces projets ou n'entretiendrait aucune si vous voulez aucune espèce de développement. Et c'est pourquoi? nous devons inlassablement raisonner avec nos enfants en terme de contrat social, éducatif, et faire notre effort permanent pour mettre en place une vraie authentique, une sérieuse participation avec eux.//

SALAM, PENSEZ A MOI LE JOUR DE VOTRE NOMINATION ET SOURTOUT BONNE CHANCE, BANDE DES S...

DIDA, ENFANT SORCIER DE LA RUE

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